#BrusselsLockDown, police et internautes unis

Dans ce contexte de lutte contre le terrorisme, les réseaux sociaux et les médias diffusent des informations qui desservent parfois les autorités. En alerte maximale, la Belgique a verrouillé sa communication : aucune diffusion précise d’information, c’est la génèse de #BrusselsLockDown

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Par sécurité, veuillez respecter le silence radio sur les médias sociaux concernant les opérations de police en cours à #Bruxelles. Merci

— Police Fédérale (@PolFed_presse) 22 Novembre 2015

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Acte 1 : Bruxelles, silence radio demandé

Vu de France ou d’ailleurs, la Belgique est en état de siège face à une menace considérée comme imminente. Les métros et commerces sont fermés, de nombreux événements annulés, l’armée quadrille la ville. Les autorités sollicitent le plus grand silence sur les opérations en cours, augmentant ainsi leurs chances de succès.  

Par sécurité, veuillez respecter le silence radio sur les médias sociaux concernant les opérations de police en cours à #Bruxelles. Merci — Police Fédérale (@PolFed_presse) 22 Novembre 2015

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C’est alors que les internautes ont massivement utilisé le Htag #BrusselsLockDown

Acte 2 : #BrusselsLockDown, une invasion de chats

Avec #BrusselsLockDown et les images de chatons intégrés aux publications, les autres informations sont noyées dans la masse, les rendant invisibles.

Cette stratégie est intéressante parce qu’au lieu de céder à la terreur, les Belges ont fait preuve d’humour pour résister.

Les internautes ont massivement utilisé tweeter ou Facebook pour leur acte de résistance numérique, preuve, s’il en fallait une, que l’environnement digital a désormais une place dans un conflit.

La presse en Belgique est pourtant libre, mais après analyse des événements parisiens, les journalistes belges ont suivi les recommandations du cabinet du Premier Ministre belge.

Acte 3 : #BrusselsLockDown, la Police Fédérale remercie

Suite à cette invasion de chats sur les réseaux sociaux, la Police Fédérale a trouvé un moyen original de réutiliser le Htag #BrusselsLockDown en remerciant les internautes de leur collaboration. Ils ont su répondre à un sujet grave et brûlant sur le même ton d’humour que les internautes, bel exemple de communication digitale.

  Pour les chats qui nous ont aidé hier soir… Servez-vous! #BrusselsLockdown pic.twitter.com/7O5ENF6nXa — Police Fédérale (@PolFed_presse) 23 Novembre 2015

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Et vous, quel a été votre chaton préféré déployé lors du #BrusselsLockDown ?